Mohammad Mokri
Société Asiatique
1953, Paris
Cinquante deux versets de Cheīkh Amīr en dialecte Gūrānī
Mihemed Mokri
Société Asiatique
La religion des Ahl-e Heqq (les Fidèles de Vérité) n'est plus depuis quelque temps un domaine inconnu (1). Avant de formuler une théorie générale et d'expliquer les origines de la secte, nous voulons présenter à titre d'exemple la traduction suivie de quelques notes d'une de ses dont l'auteur est Cheīkh Amīr.
Cheīkh Amīr était un des plus grands «Voyants» (dīda-dār). Parmi les docteurs en théologie, chez les Ahl-e Haqq, deux catégories sont particulièrement importantes (2) :
a. Les Kalām-Xwān ou «Récitants» qui lisent et psalmodient les Kalām, c'est-à-dire les livres sacrés de la secte, et qui discernent les Kalām apocryphes des Kalām authentiques;
b. Les dīda-dār ou «Voyants»; c'est-à-dire ceux qui ont une .