Nom du livre: La femme kurde et son rôle social
Le nom de l'auteur: Sureya Bedr-Khan
Lieu de traduction: Paris
Nom d'impression: IMS
L'année d'impression du livre: 1936
Au cours de mes voyages à travers l'ancien et le nouveau monde, il m'est très fréquemment arrivé d'être en but à la question suivante :
(Combien de femmes avez-vous dans votre harem ?)
En effet, comment imaginer un Oriental sans un harem et la femme orientale sans penser aux désenchantées de Loti. Les plus curieuses étaient les dames et lorsque je leur répondais que le harem était une institution inconnue en Kurdistan, la déception qui se lisait sur leur visage était grande.
Harem, institution dégradante pour la femme, n'a point été purement islamique comme on est généralement enclin à le penser. Les anciens Grecs, bien avant Mahomed, avaient adopté l'institution du « gynécaum » qui, créant un monde à part pour la femme, l'avait séparée du reste de l'humanité.
Les Arabes, les Turcs et autres peuples musulmans adoptèrent l'institution grecque en la transformant selon leur tempérament et leur conception. [1]
=KTML_Link_External_Begin=https://www.kurdipedia.org/docviewer.aspx?id=416886&document=0001.PDF=KTML_Link_External_Between=Not specified T1_581 La femme kurde et son rôle social=KTML_Link_External_End=